OLIVIER CHAUVIGNAT WORKSHOPS

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Pierre Gauquelin

J'ai fait pas mal de formations photos, Dans le 11ème tout d'abord avec un photographe "Beauty" Stéfan Bourson, qui m'a donné l'occasion de photographier de très jolies filles et de travailler 10 heures sur chacune des photos avec Photoshop (chose que je ne fais plus).

Je suis arrivé ensuite sur le groupe Facebook “Passion Studio et Éclairage” poussé par un contact Facebook qui disait beaucoup de mal de mes photos (à tel point que des amis FB me demandaient pourquoi, je ne lui répondais pas vertement). Moi, je trouvais que ce « crétin » avait bien raison et il m’a poussé à améliorer mes cadrages, le rendu des photos... (vraiment un chieur lui ;) )

Il m'a ensuite dit d'aller voir “Passion Studio et Éclairage”, que ce groupe devrait me convenir. J'ai donc adhéré à “Passion Studio et Éclairage” (promis, je lirai un jour la charte), j’y ai posté ma plus belle photo et n'ai récolté que des quolibets (mais j’ai les noms, je me vengerai un jour, je me donne encore 10 ans et ça va saigner)

J’ai ensuite commencé ma formation avec Olivier et je n’ai pas arrêté et je ne le regrette pas. J’ai quand même été faire un stage chez Nath Sakura pour voir si son café était meilleur.

Toujours est-il que Je suis arrivé à un palier (et même si je ne maîtrise pas tout, je sais que tout est en cours d’acquisition et que cela suit son chemin tout seul, shooting après shooting (je fais beaucoup de shootings). Mes shootings s’organisent assez simplement, je suis un photographe d’affût, j’attends qu’on me contacte sur Instagram, j’envoie mon mood-board dans lequel il y a une dizaine de « thèmes » et le modèle choisi ce qu’il veut faire. Cela va du portrait au nu en passant par la mode et me demande un minimum d’effort, je suis d’un naturel cossard. Préparer ainsi un shooting me prend très peu de temps. Je veille juste à ce que ma page Instagram soit variée, un peu de mode, un peu de nu, un peu de portrait etc.

Et puis un jour cela a cessé de m’amuser, j’en ai eu un peu marre de faire le énième shooting avec mes jeans déchirés ou mon costume ou des portraits beauté ou du nu (même si j’ai encore beaucoup de progrès dans mes différents thèmes). Je me disais intuitivement que si quelqu’un me confiait un vrai projet je serai bien en peine de le réaliser car il me faudrait le faire coller au thèmes de mon mood-board et non le réaliser.

J’ai fait le stage de direction artistique dans le but de voir ce qu’il y a autour de la prise de vue afin d’être capable de répondre à un projet pour lequel la prise de vue ne représente qu’une partie du shooting. Durant le stage, j’ai donc vu ce qu’était l’intention du shooting (la commande), la recherche du stylisme des inspirations, des accessoires, des modèles (là je ne dois plus attendre qu’on me contacte mais rechercher le modèle qui va bien), le hairstyle, les attitudes, émotions à obtenir des modèles (sans les frapper), la recherche des lieux, du style de cadrage et le brief qui est bien sûr le plus dur, à créer une annonce pour la recherche des modèles. En ajoutant à tout ça la logistique, il y a de quoi s’occuper. Mais tout ceci doit conduire au shooting. J’en suis là, Sur mes nouveaux shootings, j’essaie d’appliquer au moins une partie de ce que j’ai appris lors de ce stage. Plus important, j’ai deux shootings en préparation sur lesquels j’essaie d’appliquer cette méthode, l’un est pour une chanteuse et l’autre pour une série beauté en vue d’une publication. A suivre donc

— Pierre

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