Lorsque j’ai commencé la photographie, j’avais à ma disposition des livres pour m’aider, notamment ceux de John Edgecoe. J’ai donc décidé d’en écrire un moi-même afin de faire partager mon expérience.

Ce livre a été écrit au bout de 20 ans de contributions sur les réseaux (y compris avant l’internet) dans le domaines de la photographie

• Divers personnes m’ont incité à l’écrire, plutôt que de répondre encore et encore et de manière individuelle, il était plus logique d’écrire un ouvrage ou tout serait rassemblé.

  • Le livre a été écrit pour que les questions éternellement posées soient répondues

  • Pour devenir une source de données à laquelle se fier, le livre étant destiné à servir de référence et incidemment de support de cours.

  • En se basant sur les fondamentaux de la photographie, fondamentaux existant depuis presque 200 ans.

  • En écartant les « mêmes internet » et autres “modes“ éphémères des réseaux.

  • En écartant les opinions non fondées. Le livre est factuel. Si une opinion est exprimée, le pourquoi de cette opinion est expliqué, démonstrations à l’appui.

  • En établissant des relations d’antériorité entre les différentes données (les données sont présentées selon un certain ordre)

  • En établissant des relations entre les données connexes (il existe des connexions entre certaines données abordées dans le livre à un certain point, avec d’autres données qui ont été évoquées dans les pages antérieures)

  • En éliminant les fausses données

  • En tentant de vous faire bénéficier de mon expérience professionnelle de la photographie de studio, notamment en beauté cosmétiques coiffure, mode, bijoux sur corps, nu, etc.

• Les données expliquées dans le livre sont destinées à devenir vos “points de repère”, celles sur lesquelles vous pourrez vous appuyer pour progresser en photo. Elles vous serviront également à determiner si ce que vous lisez/entendez ailleurs est cohérent, ou si ca entre en collision avec vos points de repère. Ceci est très utile pour examiner si une donnée à des chances d’etre exacte et à indentifier d’éventuelles fausses données, très nombreuses en photographie.

• Les données du livre sont ETAYEES et s’appuient sur des fais expliqués. Il ne s’agit pas de simples « opinions » basées sur un avis non fondé.

• La question que vous vous posez en photographie de studio à toutes les chances de trouver sa réponse dans le livre.

Qu’est ce qui a présidé à l’écriture de ce livre ?

L’internet est une riche source de données. Mais c’est aussi une source de tres nombreux problèmes avec des “effets secondaires indésirables”. L’idée était donc de tenter de poser des données vraies, démontrées et éprouvées, sur lesquelles s’appuyer avec confiance, afin de progresser en photo.

Internet, un source de données peu fiable aboutissant à de nombresues incompréhensions

• N’importe qui à la liberté de pouvoir écrire ou donner des (in)formations concernant la photographie. Cependant la notion de crédibilité de la source n’existe pas : toutes les sources d’informations se valent en apparence et à partir du moment ou c’est écrit dans un article ou un tuto vidéo la donnée est considérée comme « vraie » ou « correcte », sans chercher à évaluer sa véracité.

• De ce fait il existe beaucoup de fausses données, d’approximations, de définitions fausses, incomplètes, inventées par leur auteur et/ou “sorties d’un chapeau”.

• Et il est impossible d’établir la véracité des données si on ne possède pas de système de “détection” des fausses données, ou tout du moins si on n’a pas de données réputées vraies auxquelles se fier

• En parcourant l’internet et les tutos vidéo, on n’a pas de notion de PROGRESSIVITÉ (du plus simple au plus complexe) ni de SÉQUENCE (dans quel ordre) d’acquisition des informations.

• Tout ceci rend ces informations complexes et confuses pour le débutant (et même pour un photographe confirmé) qui veut apprendre la photographie, ou qui veut aborder un nouveau secteur de la photographie.

Comment se manifestent les incompréhensions ?

• L’apprenant aura tendance à “répondre sans vraiment comprendre” : si on pose davantage de questions destinées à vérifier la bonne compréhension, on constate bien souvent qu’en fait, il n’a pas compris.

• Même apres avoir lu la définition, certaines personnes ne comprennent toujours pas, meme lorsque l’explication est simple. Il y a plusieurs raisons à cela, qui seraient trop complexes à expliquer ici.

• Il semblerait donc que les difficultés des gens à comprendre soient plus importantes qu’il y a quelques années, probablement à cause de la manière dont les gens abordent les données sur l’internet (lisent “en diagonale”) et au manque de pratique et d’expérience.

• Plutot que d’apprendre (c’est à dire examiner les données, les comprendre, les retenir et être capable de les appliquer), les gens préfèrent inventer leurs propres définitions en les présentant comme des opinions : “je pense que” ou “a mon avis”, “selon moi”, etc. Et ils donnent une définition inventée, fausse et confuse la plupart du temps. ils restent donc avec leurs incompréhensions, leurs confusions et surtout leur inaptitude à pouvoir appliquer.

• Ces confusions se propagent aux lecteurs, on a donc une “contamination de la confusion”. Et le pire c’est que cette confusion propagée est considérée comme “valide” : “étant donné que plein de gens le disent, c’est forcément vrai”

• Mais lorsqu’il s’agit de passer à l’action, on constate cette inaptitude à appliquer en observant les photos qui sont réalisées.

• Le but ultime de l’apprentissage, c’est la mise en application correcte et professionnelle. C’est le juge de paix. Pas de mise en application correcte singifie “pas de compréhension”

Opinions vs Facts

Les “opinions plutôt que les faits” est une des grandes « maladies » relativement récentes de notre culture nourrie à l’internet, aux tutos vidéo et au carcan des « algorithmes ».

Anatomie de la confusion

On pourrait définir la confusion comme « l’état de pensée dans lequel on se trouve, lorsque des données sont en mouvement incessant, avec une perte de repères ». Il serait donc possible de vaincre une confusion, en donnant simplement quelques repères auxquels se raccrocher. Il se trouve que lorsque l’on donne aux gens de repères fixes et fiables auxquels ils peuvent se racccrocher, alors leur confusion diminue ou disparaît.

Notez que l’état de confusion n’a rien à voir avec l’intelligence, et que nous pouvons tous en être victime, sans exception. On a à ce moment là l’impression que “la tete tourne”, qu’il y a “trop de choses à la fois” que c’est “trop compliqué” et on a en plus tendance à se trouver “stupide”. N’oubliez pas : la confusion n’a rien à voir avec l’intelligence et on peut la vaincre en trouvant au moins un “point de repère stable”.

Perte de points de repère

Les gens ne se réfèrent plus à des sources fiables telles que des dictionnaires, des livres réputés fiables ou a des leaders d’opinion crédibles. Ils n’ont donc pas de vrais point de repère vraiment solides, ce qui entretient la confusion.

En tant que formateur, je suis un témoin constant de cette confusion, et/ou de cette perte de points de repère vraiment solides : les gens ne savent pas à quelle donnée se référer.

Prenons l’exemple du terme “bokeh”.

Plutot que de se référer à une référence renommée et sérieuse comme le dictionnaire Webster Dictionnary (car ce dictionnaire contient une vraie définition du mot “bokeh”, avec son étymologie), ils vont se rallier à des “définitions” inventées, farfelues, supposées, confuses, fausses, incomplètes et “sorties d’un chapeau” provenant de l’internet ou même de la presse et de certains livres. Bien entendu ces fausses définitions vont entretenir leur confusion au sujet du mot “bokeh” et ils ne connaitront pas le vrai sens de ce mot. Par voie de conséquence, ils seront incapables d’appliquer la donnée, ou ils l’appliqueront de travers.

Offrir des points de repère

L’un des objectifs majeurs de ce livre était donc de vous donner un maximum de points de repère :

• Provenant des grands maitres de la photographie, mondialement connus et reconnus et avec de multiples publications et parutions.

• Provenant de sources existantes réputées fiables.

• Basées sur mon expérience professionnelle avec les marques et entreprises.

• Pour une partie des données nouvelles, notamment celles liées au numérique, provenant des recherches faites par les pionniers du numérique, puis basées sur une expérimentation de plus de 20 ans de ces données nouvelles, avant de les considérer comme “données valides”

De nombreuses questions sans cesse répétées

Il existe des “questions récurrentes” (FAQ) que les gens se posent sur la photographie comme par exemple :

• Comment disposer ses sources de lumière ?

• Comment créer de nouveaux setups (dispositions) lumière ?

• Comment, pourquoi et à quel moment utiliser tel ou tel modeleur lumière ?

• Comment réaliser un High-Key ?

• Comment diriger le modèle ?

• Comment régler ses flashs ?

• Comment maitriser l’exposition lumière ?

• Pourquoi et comment utiliser un flashmètre ?

• Etc,

Les réponses à ces questions sont données dans le livre. Pas uniquement sous la forme de simples réponses. Mais en les accompagnant d’explications de “pourquoi les choses sont ainsi”. Il est toujours plus facile de comprendre comment se servir d’une donnée si on vous donne l’explication qui va avec.

En conclusion

Le livre “les secrets de la photo de studio” est destiné à vous proposer des données éprouvées et faibles, utilisées chaque jour pour la réalisation de photos professionnelles - notamment pour des grandes marques de cosmétiques - et applicables à tout type de photo de personnages. Bien entendu de nombreux photographes parmi mes élèves appliquent ces données dans leur photographie, qu’ils soient amateurs ou professionnels

Ces données représententeront pour vous des points de repère. Elles vous sont apportées de manière progressive, dans l’ordre a déquat et vous pourrez vous y référer à chaque moment.

Tous les stages, présentiels ou distanciels utilisent les données de ce livre et les mettent en pratique.

Il existe même un stage qui est une mise en pratique directe du livre, chapitre par chapitre : le stage “les fondamentaux du studio”