Progresser avec les formations

Franck PATRAS, photographe a Aix-en-Provence et élève assidu, me fait l’amitié de répondre à quelques unes de mes questions, portant sur les formations.

Peux-tu te présenter ?

Bonjour, je m’appelle Franck Patras, j’ai 49 ans et je suis originaire du sud de la France, Aix en Provence plus précisément. Marié deux enfants. Encore à cheval sur deux professions, je suis photographe professionnel depuis 2018.

Quelles formations “Olivier Chauvignat Workshops” as-tu suivies ?

J’ai fait pratiquement tout le cursus, le stage “Shooting & Workflow” étant le premier et celui qui a déclenché pas mal de choses pour la suite, pas mal de maitrise et de confiance. [vous trouverez ci dessous la liste des stages suivis par Franck NDLR]

Que t’ont apporté ces formations en tant que photographe ?

Les stages m’ont donné beaucoup plus d’assurance, surtout le premier, le stage “Shooting & Workflow”, qui est le “starter” qui permet de comprendre rapidement et clairement les choses, puis ensuite une fois fait, de moins réfléchir à la technique, d’avoir des gestes précis au niveau de la mesure, éviter des millions de tests qui servent à rien et de se consacrer à la partie artistique et connexion avec le modèle. C’est indéniablement un point largement positif. Les autres stages sont une déclinaison des thématiques de spécialisation (autres spécialisations en studio, puis en lumière naturelle, etc). Le premier donc c’est le déclencheur dans la compréhension, et après on va un peu plus loin, puis encore un peu plus loin avec chaque élément qu’on rajoute, chaque brique que l’on empile. Forcément il faut des bases, les fondations, puis après on rajoute une porte, une fenêtre et on avance dans ce sens…. C’est une assez bonne image qui décrit plutôt bien comment le cursus agit.

Une photo réalisée par Franck Patras lors du stage “Shooting & Workflow”

Une photo réalisée par Franck Patras lors du stage “Shooting & Workflow”

Comment décrirais tu l’impact qu’ont eu ces formations sur ton activité photo ?

Ca m’a donné de la confiance et aussi le fait d’avoir une certaine légitimité dans la connaissance. Quand on a la connaissance, et les moyens de réaliser ce qu’on veut, c’est plus facile. Par exemple, quand on à une discussion avec un client ou avec un modèle, on sait ou on va, on sait ou on veut aller et on arrive plus rapidement aux résultats attendus, et on va se concentrer sur l’échange, sur les interactions avec les personnes. Le moyen de réussir étant la partie technique, la connaissance de sa technique. Ca permet de libérer la créativité et la communication avec le client et avec l’équipe.

Si on sait ou on va, rapidement et efficacement, on contrôle. On sait ce qu’on fait, on sait ce qu’on veut et on connait par avance le résultat final. Donc on ne passe pas trois plombes à faire un réglage, on ne passe pas pour un clampin à passer du temps, a tâtonner et à hésiter sur un réglage. On ne se dit pas non plus : “bon je vais le corriger après sur Photoshop” ce qui est bien sûr mission impossible, surtout dans un cadre professionnel. Cela permet d’avoir une connaissance précise des gestes et de la théorie, de gagner en efficacité. Et donc on va pouvoir s’occuper de la personne, du client, de l’équipe.

D’un point de vue business, le fait d’être formé efficacement permet une réactivité face a la demande client et le fait d’être capable de mettre rapidement en œuvre des sets simples (ou même complexe si nécessaire), permet d’avoir de l’efficacité et d’obtenir le rendu attendu par le client. Aujourd’hui je cible la clientèle “corporate business” et le fait de connaître sur le bout des doigts la technique rend les choses plus faciles. Le panel de formation que propose Olivier permet une ouverture sur l’ensemble des prestations que doit savoir maîtriser un photographe professionnel aujourd’hui.

Quels conseils donnerais-tu à propos des formations OCW, à des photographes pro qui veulent développer leur activité ?

Je leur conseillerais de faire connaissance avec le formateur, qui pourra les aider à établir leur cursus de stages, puis de franchir le pas et aller en stage en commençant notamment par le “Shooting & Workflow” qui est le l’élément moteur, puis de prendre connaissance des déclinaisons de ses formations, parce qu’elles offrent un panel riche et large de tout ce qu’il est possible de faire (il peut même créer des formations spécifiques pour vous). Mais un impératif c’est de commencer par le début (plutôt que d’acheter du matériel qui n’améliorera en rien vos photographies) et de bénéficier de sa vision des choses sur moi et culture des moyens qu’il met en œuvre pour nous permettre de continuer à progresser

Quels conseils donnerais-tu à des photographes amateurs désirant progresser ? (en parlant des formations OCW)

La vision des choses est légèrement différente du pro qui va chercher à être rentable. L’amateur lui, à la latitude de prendre son temps et notamment, de faire évoluer son son parc matériel, mais toujours pareil, l’important ce n’est pas le matériel, mais le savoir-faire. Le matériel n’apporte pas de savoir-faire. Les photos s’amélioreront significativement avec la formation et en gardant le même matériel, l’inverse n’est pas vrai. Il faut donc acquérir ce savoir-faire avec des gens compétents, afin d’avoir des bases solides, de la compréhension de l’image, et une bonne vision des choses qui sont nécessaires pour évoluer. Le budget à consacrer n’est pas forcément le même, mais une chose après l’autre on progresse, là encore en commençant par le début.

Quels conseils donnerais-tu aux photographes pour “sortir du lot” grâce aux formations OCW ?

Apprendre à s’affranchir de la partie technique pour pouvoir faire ce que l’on veut réellement, c’est déjà un grand pas. C’est ainsi que l’on pourra libérer son esprit créatif. Ensuite il faut s’ouvrir, et Olivier à ce “truc” de vous donner l’envie d’aller fouiller un peu à droite à gauche. Il faut “cultiver son jardin” disait Voltaire. S’ouvrir, avoir des bases techniques pour réaliser ce que l’on veut plutôt que de s’amuser dans Photoshop à essayer de pallier à des lacunes techniques et artistiques, et transformer une image qui ne ressemble plus à rien, ou qui recopie ce que l’on voit sur Instagram, mode éphémère qui passera à mon avis, très très vite. Il vaut mieux s’appliquer à regarder des des artistes connus et reconnus qui ont traversé le temps. C’est ce type d’image intemporelle que les clients demandent. Il faut aller voir Olivier, s’ouvrir un petit peu à des formations efficaces en termes d’investissement, pour rapidement arriver à quelque chose de magique. Et qui peut le plus peut le moins : si vous êtes un photographe compétent, vous pourrez tres facilement faire des photos “a la mode Instagram”, alors que l’inverse ne sera pas possible.

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